Bonne année 2012 !
Belle et heureuse année à tous. Connus (e) et inconnus (e) qui passez par-là, que vos pas vous guident sur le chemin de la joie, de la paix, de l'harmonie et du bonheur.
Parfois, il était impossible de se déplacer ou de multiplier les visites. Au XIXe déjà, on avait trouvé la solution : on écrivait quelques bons voeux sur sa carte de visite et on la faisait porter par les domestiques - ou bien par la Poste, si l'on n'avait pas de personnel. En 1900, la comtesse de Pange raconte qu'elle écrivait et recevait chaque année 1500 cartes de voeux !
L'école obligatoire à partir de 1882 (tout le monde sait désormais écrire) et l'apparition des cartes illustrées à partir de 1903 va multiplier ces voeux écrits.
Fers à cheval, trèfle à quatre feuilles, bouquets enrubannés, coeurs de dentelles, scènes de neige... autant de motifs qui vont accompagner les souhaits les plus simples, ceux des fils, des cousins, des amis comme des amoureux, dans toute la France plus seulement à Paris et dans les villes.
Quelques règles ont survécu : le plus jeune doit toujours écrire en premier, et les cartes doivent avoir été postées avant le 31 janvier.
Pour conclure, rappelons une civilité qui n'a plus cours aujourd'hui et qu'ordonne pourtant la baronne de Staffe dans ses manuels : << Les professeurs doivent aux parents de leurs élèves une visite au jour de l'An >>. Il y avait si peu de collégiens et de lycéens dans les années 1900 que cette politesse était encore possible ; c'était un autre monde...
article de Marie-Odile Mergnac,
paru dans : Notre Famille